Rassemblement mardi 16 septembre 2025

10h30 devant le CHU, puis en direction de l'ARS

Depuis des années les politiques d'austérité s'enchaînent : fermeture de lits, mise en tension des conditions de travail, recul de l'accès aux soins. Les services publics sont devenus une cible des politiques pour nous encourager à privilégier des solutions privées (et lucratives). M. Bayrou a démissionné mais son projet de budget austéritaire est toujours là. La Fédération Hospitalière de France estime nécessaire une augmentation de 7% de l'ONDAM, alors que le PLFSS ne prévoit que 3.1% soit une diminution des autorisations de dépense de santé dédiées au secteur hospitalier, si l'on tient compte de l'inflation.

 

Défendons notre droit fondamental à la santé !

Ouest-France nous apprend que la mezzanine de la gare de Nantes a dû être fermée à cause de la chaleur qui y régnait : avec ses grandes baies vitrées la température était montée à 45° lundi 30 juin 2025, c'est ici.

Justement le nouvel hôpital en construction sur l'Île de Nantes est tout en verre, la facture de climatisation sera élevée! D'autant qu'en milieu hospitalier la climatisation doit être vérifiée continuellement pour qu'elle ne devienne pas un vecteur pathogène.

À court d'inspiration pour trouver un nom à ce nouveau bâtiment ? Nous proposons "À votre santé"

pour exiger des moyens à hauteur des besoins pour l'hôpital public retrouvons-nous

jeudi 16 janvier 2025, 18h

devant le CHU de Nantes.

 

Les gouvernements et le président de la république n'ont pas tiré les leçons de la crise COVID et l'hôpital ne peut plus affronter une épidémie hivernale de grippe sans déclencher un plan blanc!

 

Lire le tract de la CGT-CHU  :

Depuis ce matin 0h, le Plan Blanc est déclenché au CHU de Nantes selon Ici/France Bleu ; la cause serait l'épidémie de grippe qui a provoqué un afflux très important de patients vers les urgences. Mais qu'est-ce qu'un Plan Blanc ? il s'agit d'une mobilisation exceptionnelle des personnels afin de faire face à «un événement catastrophique brutal ou une situation de crise consécutive au dépassement des mesures anticipées prises en dehors du cadre du plan blanc», d'après le guide publié sur le site du ministère de la santé . Cela peut entraîner des reports d'opérations entre autre.

Ainsi donc le CHU de Nantes ne peut affronter une épidémie saisonnière de façon normale. Cela en dit long sur la situation de tension extrême de l'hôpital, la dégradation des conditions de travail et finalement la remise en cause de l'accès aux soins, conséquence des politiques d'austérité de ces dernières années.

La CGT-CHU réclame la réouverture de lits et la création de postes à hauteur des besoins. « Des personnes âgées de plus de 80 ans dont certaines avec des troubles cognitifs attendent plus de 92 heures avant de pouvoir être transférées dans un service conventionnel pour être hospitalisées, faute de lits disponibles, alors que le délai d’attente dit « raisonnable » a été fixé à 12 heures », dénonce le syndicat  dans un article de Presse Océan.

Voir aussi l'expression du syndicat Force Ouvrière du CHU dans cette lettre ouverte :