Les Présidents des Conseils de Surveillance des 32 Centres Hospitalo-Universitaires de France, ainsi que la Présidente du Conseil de Surveillance de l'AP-HP, écrivent au Premier Ministre pour l'alerter sur "la dégradation brutale et préoccupante de la situation financière des CHU et les conséquences concrètes que cette situation ne manquera pas de produire pour les administrés de nos territoires."

 

Leur lettre est à lire ici

 

La dernière médecin généraliste du Clos Toreau, quartier populaire de Nantes, est partie en retraite le 15 décembre 2023, elle laisse 1250 patient.e.s sans médecin traitant. Lors d'une réunion publique les habitant.es décident de monter une video, on peut la voir ici : https://www.youtube.com/watch?v=Wk3CfdgtIhY

 

Les Sage-femmes peuvent, depuis la publication du décret n° 2023-1194 du 16 décembre 2023, assurer des IVG, mais dans quelles conditions ? Concernant l'IVG instrumentale, il ne faut pas moins de quatre médecins prêts à intervenir en cas de problème : un médecin compétent en matière d'IVG, un gynécologue-obstétricien, un anesthésiste-réanimateur et de surcroît une équipe ayant la
capacité de prendre en charge des embolisations artérielles dans des délais compatibles avec

les impératifs de sécurité des soins.

 

Pour les professionnels concernés, ces conditions draconiennes relèvent d'une bataille idéologique, alors même que l'accès à l'IVG est de plus en plus compromis, en particulier par la fermeture des maternités de proximité.

 

Voici la déclaration des professionnels 

Selon l'étude publiée par la Drees, et qu'on peut consulter ici, en 2022 la baisse du nombre de lits et places s'accentue dans les hôpitaux publics. Ils sont actuellement de 374 000 lits pour hospitalisation complète et 85 000 places pour hospitalisation partielle. Ils étaient respectivement de 413 206 et 71 942 en 2013.

Rappelons qu'une "place" est un lit sensé être utilisé quelques heures, ce terme cache donc le tout ambulatoire et l'intensification du travail des soignant.es.