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Hôpital Ile de Nantes sous-dimensionné et Pédopsychiatrie en danger
La Confédération Générale du Travail du CHU de Nantes vient de publier deux Communiqués de presse à retrouver ici et ici.
Avec nous, la CGT-CHU s'est toujours opposée au transfert du CHU sur l'Ile de Nantes et a dénoncé ses risques budgétaires et son sous-dimentionnement. Il est nécessaire de maintenir des structures hospitalières sur le site Hôtel-Dieu.
Lisez leurs propositions.
Les contraintes budgétaires pèsent tout particulièrement sur la psychiatrie, et la pédo-psychiatrie est en danger au niveau du département. Des sites menacés de fermeture, des enfants placés en structure adulte etc, lisez leur argumentaire.
La CGT-CHU appelle la population à leur signaler toute situation de mise en danger rencontrée.
Exprimons nos revendications pour le site Hôtel-Dieu en répondant au Dialogue Citoyen (il sera fermé le 31 décembre 2024).
Que faire d'Hôtel-Dieu ? Un hôpital!
Nous nous sommes opposé·es au transfert du CHU de Nantes sur l'Île en particulier parce que ce transfert se faisait en diminuant les possibilités d'accueil des patients. Le CHU a en effet anticipé une baisse du nombre de lits en fermant 66 lits en MCO (Médecine Chirurgie Obstétrique) : selon la DREES le nombre de lits en MCO à Hôtel Dieu était de 998 en 2013 et 932 en 2023, alors que la population est en croissance forte sur toute la région.
Ce nouvel hôpital qui sort de terre sera donc orienté vers le tout ambulatoire, sans solution pour l'amont (accueil des patients pourtant crucial pour ceux qui résident hors de l'agglomération) ou l'aval des soins de suite (qui peuvent engendrer des complications s'ils sont négligés). Ces missions seront donc laissées au secteur privé, mutualiste ou lucratif, accentuant l'inégalité d'accès aux soins.
À l'heure où la Métropole lance le dialogue citoyen " Ensemble, imaginons les futurs de l'Hôtel-Dieu ", nous réclamons que le site reste un lieu dédié à la santé, qui réponde aux besoin de la population et n'hypothèque pas l'avenir.
- maintien de la maternité, qui pourrait devenir une maternité de niveau 1 (comme le sont généralement les maternités en secteur privé) afin de soulager la maternité de niveau 3 prévue sur l'Île, et aux capacités d'accueil insuffisantes
- création d'une maison de naissance ainsi qu'un accueil pour l'accompagnement femme-enfant.
- création d'un centre de santé incluant des services de psychiatrie, d'odontologie, d'analyses, d'échographie
- développement d'un service PASS (permanence d'accès aux soins)
- création d'une crèche, en particulier au bénéfice des personnels de santé
- créations de logements sociaux et étudiants
- ...
Pour une analyse plus poussée, voir ici
Répondons à l'invitation au dialogue citoyen, c'est ici
Les infirmier⋅es de Bloc-Opératoire Diplomées d'État sont sacrifié⋅es
Les infirmier⋅es de Bloc-Opératoire Diplômées d'État (IBODE) nous donnent rendez-vous
jeudi 12 décembre 2024, 14h devant Hôtel-Dieu (Nantes)
pour les soutenir dans leur combat pour la pérennité de leur profession, la reconnaissance de leur qualification et pour la formation des IBODE.
Depuis un décret de 2015, la qualification IBODE devrait être exigée pour plusieurs pratiques mais la date d'application de cette exigence est sans cesse repoussée : 31/12/2020 puis 31/12/2021 et finalement 31/12/2031! En conséquences ces pratiques sont effectuées par des infirmier⋅es sans la qualification mais avec une courte formation et sans nouveau recrutement! Au CHU de Nantes, des salles du bloc opératoire seront fermées faute de recrutement IBODE.
Pour plus d'information, lire le tract de CGT-CHU
Refusons le démantèlement du service public de santé
Rassemblement départemental devant le CHU de Nantes
samedi 14 septembre 2024, 11h
Victime des politiques de santé néolibérales: austérité budgétaire, financement à l'activité, fermeture de lits, concentration, etc, notre système de santé se délite.
Les professionnel·les de la santé, du social et du médico-social, en ville comme à l’hôpital, ne cessent d’alerter que leurs conditions d’exercice les conduisent à l’épuisement. Les démissions s'enchaînent et maintenant si les hôpitaux ferment des lits, ce n'est pas forcément pour des raisons budgétaires mais par manque de personnel!
Pour les patient·es, les délais de prise en charge se rallongent, et le risque de perte de chance s'accroît. Une pénurie de médecins généralistes et de spécialistes transforme nos territoires, en ville comme à la campagne, en déserts médicaux obligeant les usagers à recourir aux secteurs non conventionnés (avec dépassements d’honoraires).
Plus que jamais nous devons reconstruire un système de santé garantissant proximité et qualité. Un plan ambitieux de formation et d’embauche de professionnel·les et la mise en place d’une politique d’attractivité des métiers de la santé sont incontournables pour garantir un accès
aux soins et à l’accompagnement des plus fragiles. Il est donc urgent de renforcer les financements de la Sécurité Sociale mise à mal par des années d’exonérations de cotisations sociales injustifiées et de valider des budgets à hauteur des besoins et des ambitions.
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