Communiqué de presse du 7 avril 2023
Aujourd'hui les élu.e.s de la métropole délibèrent sur le devenir du site actuel du CHU.
Il leur est demandé d'approuver le lancement d'un concours d'architectes, afin que ceux-ci
fassent part de leur vision pour le devenir du site de l'Hôtel Dieu.
En effet, d'ici quelques années, l'Hôtel Dieu va disparaître. Il sera entièrement démoli.
C'est la conséquence d'un choix politique, sciemment porté par Johanna Rolland. La
bifurcation annoncée lors de ses vœux par la Présidente de la Métropole n'est finalement
qu'un vain mot, et mène à une aberration écologique.
Plutôt que de rénover les établissements hospitaliers actuels, le choix est fait de les
détruire. Les bâtiments seront rasés, la maternité sera démolie. Pourtant, ces équipements
sont fonctionnels, souvent rénovés, et parfois neufs.
Il faut ensuite tout reconstruire, de l'autre côté de la Loire, sur un site étroit et inondable.
Tout ce béton viendra des carrières de sable creusées dans la région, qui détruisent des
terres fertiles et dont il faudra combler les trous avec les gravats pollués de l'Hôtel Dieu. Ce
projet n’a aucun sens d’un point de vue écologique. C’est un véritable gâchis ! Il contribue à
accentuer la politique de casse de la santé publique au profit d'une logique bétonnière.
Puisque le projet se veut "un acte exemplaire en termes de transition écologique", soyez
ambitieux.ses : cessez le greenwashing et optez pour des mesures vraiment à la hauteur de
la bifurcation dont vous vous réclamez :
1. La sauvegarde de la Maternité et l'Hôpital Mère Enfant (rénovés en 2004 et 2010) et
de tout autre établissement médical opérationnel ;
2. Des lits et des postes de soignant-es en nombre suffisant pour répondre aux besoins
de santé de la région ;
3. La réhabilitation des bâtiments existants et leur transformation pour des usages
dont ont besoin les habitant.e.s : logements sociaux, salles associatives, hébergement
pour les personnes sans abri, locaux pour une ressourcerie etc.