Les hôpitaux ont des problèmes de recrutement et utilisent largement les compétences de médecins étrangers. Ceux-ci sont mis dans des situations de précarité inadmissibles par le CNG (Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière, un établissement public de l'État à caractère administratif placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé, créé par décret du 4 mai 2007) .

Une pétition de soutien a été ouverte par un de ces médecins, à signer ici. Voici le descriptif :

"Chèr(e)s confrères, la situation des PADHUE (Praticiens à Diplôme Hors Union Européenne) est extrêmement préoccupante.

En effet, après avoir déposé un dossier dans le cadre de la loi dite « stock » de 2018 afin de solliciter une autorisation d’exercice définitive, nous nous retrouvons avec des rejets abusifs ainsi que des avis de consolidation humiliants nous invitant à nous inscrire en UFR et de passer des stages en CHU alors que la plupart d’entre nous avons un parcours équivalent aux internes des services agrées pour la formation de 3ème cycle.

Par ailleurs plus de 3000 dossiers sont en attente de traitement, laissant les Padhue concernés dans un statut précaire et sans la possibilité de se projeter à court terme alors que la date de fin de cette loi est fixé pour Décembre 2022.
Aucune information officielle n’a encore été donnée de la part des ARS, de l’ordre de médecine, du CNG ou du ministère de la santé.
Les hôpitaux de Périphérie sont de plus en plus désertés et les patients sont abandonnés à cause du traitement arbitraire et incohérent des dossiers.
Infirmiers médecins et directeurs d'établissements nous sollicitons votre soutien afin lutter contre cette situation injuste pour les médecins étrangers comme pour les services hospitaliers."