Cette table rond organisée lors du festival pour la santé du 7 mai 2022 était animée par Céline Declerc. Elle a donné la parole à Marc Schoene, du collectif Santé communautaire des pays de Loire et lié à l'Institut Renaudot, Nico, représentant de l'association AIDES et Nolwenn représentante de l'association Médecins du Monde.

Après avoir rappeler le principe de la Santé communautaire :

« Travailler avec l’ensemble de la communauté, en intégrant et mettant en valeurs les différences. Favoriser l’implication de tous les acteurs concernés dans une démarche de co-construction et d’empowerment individuel et collectif. Favoriser un contexte de partage de pouvoir et de savoir » Marc Schoene regrette le peu de visibilité de la Santé Communautaire en France : pas de formation des infirmières, des médecins, des travailleurs sociaux...

Il faut toujours se référer à la Charte d'Ottawa pour la promotion de la santé : les conditions indispensables pour la santé concernent le travail, le logement, l'environnement, autant que l'accès aux soins.

Nico nous décrit son ancien emploi dans un foyer de jeunes travailleurs où le poids institutionnel est très fort.

Nolwenn nous parle du programme carcéral, et aussi vers les lieux de vie insalubre et la précarité. Chaque semaine l'association MdM fait des visites, aide à monter des projets, par exemple pour l'organisation d'un collectif accouchements, ou l'organisation de douches et toilettes au bidonville d'Orvault.

Selon un récent rapport de l'Inserm la mortalité infantile s'aggrave en France depuis 6 ans. Les causes principales viennent d'une mauvaise prise en charge des femmes en situation irrégulière ou de précarité  et d'une sous-estimation des problèmes d'incompréhension linguistique: les médecins devraient recourir aux interprètes prévus par l'assurance maladie.

 

Une référence : Le village 2 santé d'Échirolles