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Enfermée dans un projet d'un autre âge, Johanna Rolland persiste dans l'idée de transférer le CHU de Nantes sur l'Île de Nantes, et prétend pouvoir réhabiliter facilement le terrain actuellement occupé par le CHU pour en faire "un grand parc nourricier" (cf. Nantes passion, mars 2022, p.7).
Sans prendre en considération les préoccupations de sobriété écologique qui mobilisent la population, elle défend un projet irréaliste qui construit un CHU plus petit que l'actuel (moins de lits, moins de personnel, moins de soin), dans un espace étroit, enclavé et inondable et veut créer un parc végétal sur les gravats pollués de bâtiments pour l'heure toujours fonctionnels et pour certains récents (Maternité, Plateau hospitalier, SAMU…) et qu'il faudra détruire.


Pour le collectif C-A-S, l'économie circulaire ne consiste pas à détruire des milliers de tonnes de béton pour les reconstruire quelques dizaines de mètres plus loin alors que le bâtiment génère un tiers des émissions de CO2 en France. Nous demandons la publication des études réactualisées dressant le bilan environnemental de l'ensemble du projet de démolition reconstruction du CHU.


Le C-A-S travaille actuellement à un contre-projet basé sur la
construction/rénovation et qui s'appuie sur l’intelligence collective des personnels et des citoyens pour une autre politique de santé publique. Dans cette perspective, l'idée d'un parc urbain dédié à la biodiversité des rives de Loire doit être étudiée sur l'emplacement dégagé et déminé de l'Île de Nantes.



Collectif CHU-Actions-Santé

(31 mars 2022)